Le nain par excellence! 
Nom : Carin fils de Gamnin
Surnom : le Général Blanc
Race : Nain
Age : 328ans
Classe : Guerrier
Métier : Forgeron
Armes et équipements :
- Lok'tam, le grand marteau de guerre runique de son aïeul le Roi Taresborn
- une hache à double tranchant qu'il a lui-même forgé
- une armure de voyage, légère
Magies : aucune
Description physique et psychologique : Carin est de grandeur normale pour un nain, dans les quatre pieds, et possède une imposante musculature. Sa barbe et ses cheveux sont longs et blancs. Ses petits yeux sont gris de fer, ils ont un regard sévère et perçant. Son corps est couvert de cicatrices et d'ecchymoses, mais aussi d’un tatouage dans son dos : un symbole complexe, celui de son clan, Miredar. Ce nain n’a pratiquement peur de rien, il est l’idéal nain guerrier, il ne recule devant rien, le danger ne le lui fait pas peur, il est sa raison de vivre. Il aime combattre et est fier et reconnaissant de son clan, de ses armes, de ses frères d’armes et de ses aïeux, tel le stipule le code d’honneur des nains.
Histoire : Il y à maintenant de cela plus de 300 ans, au cœur de l’hiver, un des plus rudes hivers que les nains des Pointes de Fer n’ait connu, Gamnin, un jeune nain de tout juste 46 ans, attendais fébrilement dans un couloir. Jamais il ne s’était sentit aussi nerveux, cela faisait maintenant deux heures qu’il patientait devant cette porte, ou plutôt, s’impatientait. Il essaya de se calmer, il respira un bon coup et du fait même, sentit le doux parfum du mélange de la suie, du souffre, du charbon et de la poussière qui lui rappela sa forge, qu’il avait abandonné quelques instants plus tôt. Cela ne fit qu’empirer les choses car il se rappela la commande qu’il devait livrer le lendemain, mais qu’il n’avait toujours pas achevée. Il sortit un morceau de bois de sa poche ainsi qu’un petit couteau et se mit à le sculpter, au début ça ne ressemblait à rien, mais après près de trois heures d’acharnements, on commençait à reconnaître un nain à l’allure guerrière et quand une femme sortit par la porte qu’il guettait, il avait fini une magnifique sculpture d’un ancien roi de Miredar. Il la serra dans la poche de laquelle il avait sortit le morceau de bois et entra dans la salle et y vit sa femme, tenant dans ses bras un beau et fort nouveau-né. Au même instant, à l’extérieur de la montagne, les premières bourrasques de vent de la tempête se faisaient entendre. Une tempête de neige qui dura des mois, une terrible tempête, une tempête que les nains nommèrent Carin, ou « le Grand Blanc ».
La majorité de l’enfance de Carin se passa dans le bonheur convivial de la famille, mais plus précisément dans la forge de son père, ou il apprit vite l’art de la pierre et du fer, il devint rapidement l’associé de son père. Il surpassa même son maître après deux ou trois décennies, ce qui ne fit que s’ajouter au bonheur de Gamnin. Les deux frères cadets de Carin les assistaient maintenant et la famille n’avait plus eu de problèmes d’argent depuis la naissance du dernier fils. Il faut dire que la paix régnait sur les Pointes de Fer et que son économie était à son meilleur, mais il n’en fut pas toujours été ainsi…
La grande invasion des gobelins bouleversa autant la vie de Carin que celles de tous ses compatriotes. Il n’y avait pas eu de guerres confrontant le clan Miredar, ni aucune sollicitant son aide depuis plus d’un siècle. Bien qu’étant un peuple guerrier de nature, les nains avaient rangé les armes depuis maintes années. Un désintéressement majeur de la nation envers l’armée fut une grande erreur de la part des nains. Les premiers assauts gobelins furent contrés, mais après quelques semaines, les tribus envahirent les tunnels septentrionaux, ce fut l’appel aux armes. Le roi ordonna à Gamnin de rester à la ville avec meilleurs forgerons du Miredar, pour pouvoir alimenter l’armée en armes, haumes, armures, boucliers etc. Lorsqu’il sut qu’il ne lui restait que cinq jours avant de partir a la guerre, Carin forgea une longue épée, la plus belle qu’il n’ait jamais forgé, cela lui prit quatre jours et quatre nuits, après quoi il dormit vingt-quatre heures. A 183 ans, Carin s’en allait a la guerre avec des centaines de nains, qui comme lui, n’avaient jamais combattu, ou presque. Cette guerre, tout aussi longtemps qu’elle dura, emporta avec elles des nains et des gobelins par dizaines. Les années passèrent et le nom de Carin, « le Grand Blanc », commençait à avoir une autre signification qu’à son origine; de plus en plus de mèches blanches se faisaient voir dans sa barbe et sa chevelure blonde, tel les premières neiges dans les champs de blé… Avec l’âge, l’expérience de la guerre vint, il se battait avec une fougue et une détermination digne des héros d’antan! Dans la mêlée, tous le reconnaissaient, lui et la magnifique épée qu’il tenait! Comme pour celui de la forge, Carin maîtrisait comme peu l’art de la guerre, si bien que quelque peu avant la fin de la guerre, il fut promut à la tête de son escadron. Ils étaient donc là, à établir une stratégie, lui et ses deux frères, ainsi que les autres capitaines d’escadron, une dernière fois réunis, ne se doutant point que cette dernière changerait nombre de choses…
La stratégie fonctionnait comme prévu, les nains avaient encerclé les gobelins, ne leur laissant aucun moyen de retraite, c’était tout de même risqué pour les nains, et nombreux ceux qui y perdirent la vie. Se fut presque le cas pour le fils aîné de Gamnin! Il était encerclé de tous côtes et se battait contre pas moins de six gobelins! Les hideuses créatures l’avaient mis un peu à l’écart des combats et harcelaient à coups de lances et d’autres armes toutes aussi rouillées. Il en avait presque terminé avec eux lorsqu’il perdit connaissance…
Quand il se réveilla, on lui dit que qu’il était resté inconscient pendant une vingtaine de jours, on lui expliqua que les gobelins lui avaient fait tomber des cailloux sur la tête et que tous le croyaient mort. On lui apprit qu’après quatre-vingt-seize ans de conflit, la guerre avait enfin cessé, mais aussi que son frère cadet, Danin, avait combattu avec fierté, mais que malheureusement avait perdu la vie dans cette triste victoire. Lorsqu’il pu se lever, il alla a la tombe de Danin, qui se trouvait sous une magnifique statu de marbre, représentant les trois fils de Gamnin dans une position de combat. Cette sculpture éveilla de douloureux souvenirs et Carin s’autorisa à verser une larme, chose qu’il n’avait presque jamais fait, avant de déposer son épée sur la tombe de son frère d’armes et de sang…
Ses étonnants exploits lui valurent le poste de général de l’armée du Miredar. Il pourchassa ainsi des gobelins pendant une quarantaine d’années. Mais un jour il se lassa, le Général Blanc, comme on l’appelait, venait de se rendre compte qu’il ne connaissait rien d’autre que les Pointes de Fer et qu’il avait envie d’aventure. Il s’en alla donc en quête de trésors et de glorieux combats, laissant sa vieille mère au soin du cadet de la famille, Arin, qui avait prit la relève de la forge après que leur père soit mort d’une maladie respiratoire. Armé de la hache qu’il s’était forgé après la guerre, il s’en alla dans des pays un peu plus au sud. Il erra ainsi des années avant d’arriver a la Muraille d’Argent, véritable citadelle ou logeait un des deux autres clans des nains, le Harim’h. Il y apprit que le tombeau d’un ancien roi du Miredar était enseveli non loin, il avait tenu à se faire enterrer ou il était né. Lorsqu’il arriva devant la mausolée du roi Taresborn, Carin eu une immense surprise. Il sortit une petite statuette de bois de sa poche, et se remémora se que son père avait dit a propos d’elle lorsqu’il était enfant, « Elle représente un des plus grands rois de notre clan, Carin, son nom était Taresborn, il se battait comme nul autre ne s’est jamais battu, c’est notre ancêtre, Carin, notre aïeul, ne l’oublie pas! » le nain regarda la statuette et puis l’imposante statue qui lui barrait la route, aucun doute possible, il se trouvait bel et bien devant le tombeau de son ancêtre. Il lut l’inscription : « Ici gît Taresborn, IXe roi du Miredar ». Pris de respect, il baissa la tête et murmura une prière ayant pour but de bénir l’âme du défunt, puit entra dans la tombe. Tout était sombre, mais une étrange lumière scintillait au bout du couloir, il avançait d’un pas qui se voulait respectueux, mais de plus en plus rapide car sa curiosité augmentait de secondes en secondes. Quelques mètres plus loin, il arriva à un petit escalier qu’il descendit plus calmement. Il retint son souffle; devant lui il y avait la tombe de bronze de son aïeul, et sur elle, un grand marteau de guerre scintillant d’une aura bleutée. Il s’approcha pour le contempler, il était d’une beauté sans égale, le travail ardu du plus grand forgeron, fait d’un métal que Carin ne connaissait même pas et, orné de symboles, des runes en or! Il baissa les yeux et lut ce qu’il y avait d’inscrit sur la tombe de Taresborn, sous une épaisse couche de poussière :
« Voici Lok’tam, le grand marteau runique qui fit ma grandeur, forgé par les nains et enchanté par les elfes. Seul un grand guerrier de ma descendance pourra le prendre et le brandir fièrement. Il est la plus grande réussite des forgerons de Miredar, et j’espère que celui qui le délivrera de mon étreinte fera en sorte qu’il ne tombe pas dans l’oubli.
Taresborn, IXe roi du Clan Miredar»
Prit d’un espoir nouveau, Carin flatta d’un doigt timide le manche de l’arme de légendes et le serra d’une solide poigne. Il prit une longue respiration et le leva de son socle! Une lumière éclatante le força à fermer ses yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il tenait le marteau dans ses mains. Il sortit du tombeau, il faisait encore jour, il avait l’impression d’avoir passé des heures auprès de la tombe de bronze, mais en faits, il n’y était resté que quelques minutes. Il regarda son reflet dans un petit lac, ses cheveux et sa barbe était maintenant complètement de la couleur de la neige, il valait bel et bien son nom : le Grand Blanc! Il éclata de rire avant de partir vers des terres inconnus…
Sujet: Carin 
Mer 27 Juin - 21:59
